Si le Hêtre du Voyageur porte un si
curieux nom, c'est qu'il doit bien y avoir une raison. Peu nombreux
sont ceux qui savent, tant son histoire est ancienne. Elle a survécu
à voix basse, sous les chaumes, cachée pendant des décennies. Vous
dont les pas ont croisé cet hêtre mystérieux, prenez maintenant le
temps d'écouter son histoire.
Tout commença au début de l'hiver
1700 : le pays breton fut recouvert par un épais brouillard,
glacial, que même le vent ne parvenait pas à dissiper. Bientôt
arriva la neige. Ses flocons étaient si légers, si frêles, mais
leur affluence courbait les arbres, brisait les toits et étouffait
la terre. Ainsi Brécilien s'évanouit sous un ciel de glace
pendant trois lunes, enveloppée par le silence clair de la saison
sombre.
Plus tard, à la naissance de la
nouvelle lune, sous le firmament parsemé d'étoiles, un bruit
étrange vint troubler ce calme absolu. « Scritch, Scritch ,
Scritch » répétait ce son énigmatique, devenu presque irréel
après des mois d'indolence. Quelque chose se mouvait sur le sol
enneigé, recouvert d'un amas scintillant. La chose semblait
progresser, repousser inlassablement l'impénétrable monceau
neigeux. « Scritch, Scritch, Scritch »... Soudain, l'air
se figea ! Plus rien ne bougeait. Le silence...
« Ohé ! Y a-t-il quelqu'un ? »
retentit une voix inconnue, perdue sous le voile nocturne. « Qu'une
âme charitable me vienne en aide ! »
« Scritch »... Un homme
esseulé venait de s'égarer dans la forêt assombrie. « Par
pitié, à l'aide ! » De profonds sanglots envahirent ses
tristes paroles. « A l'aide ! » Épuisé et transi par le
froid hivernal, le voyageur vit sa dernière heure arriver. Ses
jambes ne le soutenaient plus, et il s'écroula sur son lit
opalescent. Il susurra lors d'un dernier effort : « Aidez-moi ! Si quelqu'un
m'entend... »
Quelques minutes plus tard, une lumière
éblouissante tira le pauvre homme hors de son sommeil. Ses yeux
plissés distinguaient les ondulations d'un tissu argenté, aussi
brillant que le cristal. Il leva calmement la tête et aperçut une
grande silhouette élancée, dressée devant lui en habit étincelant.
Apeuré, il se recula sur la prairie de givre.
« Qui êtes-vous ? se hasarda
l'étranger.
—Mon nom est Sterenn, l'étoile du
Septentrion venue pour vous porter secours !
—Une
étoile ? murmura-t-il, stupéfait.
Elle acquiesça.
«Où puis-je trouver un repas chaud, et une demeure accueillante, belle Dame Céleste ?
Elle acquiesça.
«Où puis-je trouver un repas chaud, et une demeure accueillante, belle Dame Céleste ?
—Un
village vous attend, non loin d'ici. Encore trois cents pas vers
l'Est avant d'y arriver. Les cheminées crachent leurs fumées
noires, les fourneaux sont à l'œuvre. Les lits sont confortables.
—Comment
pourrais-je vous remercier, noble étoile du Septentrion ?
—Ma
protection n'est accordée qu'aux âmes égarées, nul ne doit savoir
que je suis descendue ici-bas ! C'est la seule faveur que je vous
demande.
—Qu'il en soit ainsi ! »
Sterenn lui sourit, puis s'évapora dans les airs. Le voyageur, le cœur emplit d'espoir, reprit sa pénible marche.
—Qu'il en soit ainsi ! »
Sterenn lui sourit, puis s'évapora dans les airs. Le voyageur, le cœur emplit d'espoir, reprit sa pénible marche.
Trois cents pas plus tard, il
atteignit la lisière du bois. Et là, derrière un chemin s'élevaient
des toits de chaume, entourés de nuées grises. La lueur des bougies
éclairait les fenêtres, qui se découpaient en petits carrés
jaunes sur l'obscurité.
Ainsi l'homme s'avança pour demander le gîte et le couvert. La première porte à laquelle il se présenta lui offrit l'hospitalité. En l'âtre crépitaient des bûches rougeoyantes, sur une table encadrée par deux bancs en chêne, une assiette fut rajoutée par la maîtresse de maison.
« Asseyez-vous donc, brave visiteur ! Et mangez à votre faim ! Nous avons une délicieuse boisson à vous faire goûter, en guise de bienvenue ! » Elle versa un liquide doré dans le verre de son convive.
«Merci !
—Quel est votre nom ?
—Antoine ! annonça-t-il après avoir bu ce nectar roux. C'est délicieux !
—D'où venez-vous monsieur Antoine ? » Sur ces mots, elle le resservit. Il continua de se délecter de ce breuvage réconfortant qui lui réchauffait le corps.
«Le sud !... Avignon.
—Quel bon vent vous amène sur les terres de l'Ouest ?
Ainsi l'homme s'avança pour demander le gîte et le couvert. La première porte à laquelle il se présenta lui offrit l'hospitalité. En l'âtre crépitaient des bûches rougeoyantes, sur une table encadrée par deux bancs en chêne, une assiette fut rajoutée par la maîtresse de maison.
« Asseyez-vous donc, brave visiteur ! Et mangez à votre faim ! Nous avons une délicieuse boisson à vous faire goûter, en guise de bienvenue ! » Elle versa un liquide doré dans le verre de son convive.
«Merci !
—Quel est votre nom ?
—Antoine ! annonça-t-il après avoir bu ce nectar roux. C'est délicieux !
—D'où venez-vous monsieur Antoine ? » Sur ces mots, elle le resservit. Il continua de se délecter de ce breuvage réconfortant qui lui réchauffait le corps.
«Le sud !... Avignon.
—Quel bon vent vous amène sur les terres de l'Ouest ?
–—Un
changement de fonction... »
Ils échangèrent de même sans s'arrêter de boire. Mais lorsque toutes les bouteilles furent vidées, le voyageur ne se sentait plus à l'aise. Il avait l'impression d'être sur un bateau, par jour de tempête. La bonne femme continuait de poser ses questions dont l'écho résonnait dans la tête de l'étranger.
« Comment nous avez-vous trouvés ?... Antoine ?... Antoine ??? »
Il répondit vaseux, sans prendre garde :
« Une étoile m'a guidé...
—Une étoile ???!
—Sterenn... La belle... Dam... » Puis, il s'écroula lourdement sur la table, plongé en ses rêves de cristal et d'argent.
Quand il ouvrit les paupières, le voyageur hébété vit un tas de feuilles mortes et sentit une odeur fraîche, boisée, dont la fragrance humide remontait de l'humus. De-ci de-là, la neige, persistante, restait accrochée à la terre.
Il se releva péniblement, encore rompu par son enivrante soirée. Les vêtements couverts de boue, il regardait ces grands houx émeraudes, ces chênes, élevés partout autour de lui. Alors, Antoine comprit son malheur. Il se trouvait à l'endroit même où Sterenn était venue le secourir. Par quel miracle s'était-il retrouvé ici ?
Ils échangèrent de même sans s'arrêter de boire. Mais lorsque toutes les bouteilles furent vidées, le voyageur ne se sentait plus à l'aise. Il avait l'impression d'être sur un bateau, par jour de tempête. La bonne femme continuait de poser ses questions dont l'écho résonnait dans la tête de l'étranger.
« Comment nous avez-vous trouvés ?... Antoine ?... Antoine ??? »
Il répondit vaseux, sans prendre garde :
« Une étoile m'a guidé...
—Une étoile ???!
—Sterenn... La belle... Dam... » Puis, il s'écroula lourdement sur la table, plongé en ses rêves de cristal et d'argent.
Quand il ouvrit les paupières, le voyageur hébété vit un tas de feuilles mortes et sentit une odeur fraîche, boisée, dont la fragrance humide remontait de l'humus. De-ci de-là, la neige, persistante, restait accrochée à la terre.
Il se releva péniblement, encore rompu par son enivrante soirée. Les vêtements couverts de boue, il regardait ces grands houx émeraudes, ces chênes, élevés partout autour de lui. Alors, Antoine comprit son malheur. Il se trouvait à l'endroit même où Sterenn était venue le secourir. Par quel miracle s'était-il retrouvé ici ?
« Voyageur
égaré, et qui ne l'était plus...»
Cette
voix pure l'enveloppa à nouveau. L'étoile revint vers lui.
« …ta
faute t'a perdu !
—Que
s'est-il passé Sterenn ?
—Maints
breuvages rendent les hommes plus faibles qu'ils ne le sont déjà.
Votre hôte a découvert, au fil de vos paroles, qu'une étoile vous
avez guidé jusqu'au village, or vous m'aviez promis de ne pas le
révéler.
—Oh
non !... Je ne m'en rappelle pas. Cette maudite boisson m'a tourné
la tête ! Pardonnez-moi, belle Dame Céleste, je n'étais plus
moi-même. Votre grâce m'a sauvé la nuit dernière, je vous en
serai éternellement reconnaissant.
—Ton pardon est accepté, car les étoiles brillent pour les âmes égarées. Ne retourne pas au village, maintenant que le temps s'est éclairci, ta mission ne se verra accomplie qu'à Tréhorenteuc.
—Ton pardon est accepté, car les étoiles brillent pour les âmes égarées. Ne retourne pas au village, maintenant que le temps s'est éclairci, ta mission ne se verra accomplie qu'à Tréhorenteuc.
—Ainsi
vous connaissez mon dessein ?
—Pars courageux voyageur ! Plus rien ne te retient ici...
—Pars courageux voyageur ! Plus rien ne te retient ici...
—Sterenn,
auriez-vous l'obligeance d'écouter ces modestes vers, incomplets qui
plus est, composés en votre honneur, pendant mon assoupissement ? »
Le brave Antoine rougit. L'élégante demoiselle acquiesça.
Le brave Antoine rougit. L'élégante demoiselle acquiesça.
« Sous
le ciel constellé, retentit ma sombre peine
esseulé,
perdu parmi les bois enténébrés,
sauvé par une Reine, mais reste délaissé
sauvé par une Reine, mais reste délaissé
car
jamais la Belle Sterenn ne sera donc mienne...
—Ces
vers sont très beaux, Antoine.
—Vous trouvez ? Oh merci, mais je fais pourtant un piètre poète ! »
—Vous trouvez ? Oh merci, mais je fais pourtant un piètre poète ! »
Elle
lui sourit.
« Je te tiens certes en estime cher mortel, mais n'essaye pas de me retrouver ! Ne trahis pas ta promesse cette fois, car cela ne
restera pas sans conséquence. »
Elle s'évapora une nouvelle fois, sous les yeux passionnés de son ami. Nulle punition de sa part ne serait plus douce qu'une plume.
Elle s'évapora une nouvelle fois, sous les yeux passionnés de son ami. Nulle punition de sa part ne serait plus douce qu'une plume.
Le voyageur, le cœur emplit de
tendresse, reprit la route avec pour seule boussole ce point
flamboyant dans le crépuscule. Il marcha un bon moment avant
d'arriver au village de Folle-Pensée, non loin de
Tréhorenteuc.
La nuit était désormais tombée sur la lande.
Soudain ! Antoine fut surpris
d'entendre quelqu'un pleurer : « Sniff, sniff ». De
sanglots en reniflements, il parvint à trouver cette personne attristée. Une
jeune femme aux cheveux sombres, assise sur le bord de la voie,
tenait en ses bras un nourrisson emmailloté au creux d'un linge.
Interpellé par un tel désespoir, l'étranger s'approcha :
Interpellé par un tel désespoir, l'étranger s'approcha :
«Jeune
demoiselle, que se passe-t-il par ici ?
—N'approchez-pas ! s'inquiéta la jeune mère.
—Je ne vous veux aucun mal. Mon nom est Antoine, je suis un religieux, de l'ordre des frères pontifes... N'ayez crainte ! »
—N'approchez-pas ! s'inquiéta la jeune mère.
—Je ne vous veux aucun mal. Mon nom est Antoine, je suis un religieux, de l'ordre des frères pontifes... N'ayez crainte ! »
Elle
semblait rassurée.
« Alors,
qu'est-il arrivé ?
—Mon
petit ne respire plus, pleurait-elle amèrement. Mon cheval s'est
braqué, nous sommes tombés tous deux et...
—Dieu tout puissant ! Je suppose que votre destrier s'est enfui ?
—Oui.
—Habitez-vous loin d'ici ?
—Arrêter de poser tant de questions ! s'énerva la mystérieuse femme dont le visage malingre laissait entrevoir une certaine noirceur d'âme.
—Tout ira bien. Je vais chercher un guérisseur.
—NON ! hurla-t-elle. Personne... Laissez-moi !
—Votre bras saigne. Vous êtes blessée ! Il doit bien y avoir un moyen... »
—Dieu tout puissant ! Je suppose que votre destrier s'est enfui ?
—Oui.
—Habitez-vous loin d'ici ?
—Arrêter de poser tant de questions ! s'énerva la mystérieuse femme dont le visage malingre laissait entrevoir une certaine noirceur d'âme.
—Tout ira bien. Je vais chercher un guérisseur.
—NON ! hurla-t-elle. Personne... Laissez-moi !
—Votre bras saigne. Vous êtes blessée ! Il doit bien y avoir un moyen... »
Le
voyageur pensa aux étoiles. Bien qu'il savait pertinemment qu'une
nouvelle trahison lui coûterait cher, il appela Sterenn. « Ma bien-aimée, aidez cet enfant et sa mère ! Accordez-leur votre
bénédiction ! Douce Sterenn, répondez ! »
L'insaisissable demoiselle, assise sur son rocher, se moqua de lui. Son rire strident bondit comme une strix sur sa proie. Elle se leva, et lâcha le prétendu linceul qui tomba vide, sur le sol.
L'insaisissable demoiselle, assise sur son rocher, se moqua de lui. Son rire strident bondit comme une strix sur sa proie. Elle se leva, et lâcha le prétendu linceul qui tomba vide, sur le sol.
« Qu'est-ce
que ceci ? » demanda la frère pontife, paniqué.
« Je savais que nous ne pouvions vous faire confiance, misérable mortel ! Le mensonge coule dans vos veines, tout comme ceux de votre nature.
—Nous ?
—Je suis Karrkam, sœur de l'étoile Sterenn. Depuis le sombre firmament j'ai observé vos faits et gestes : de votre appel à l'aide, à votre innommable traitrise. Le temps a rendu ma chère sœur faible et insensée. Aucun mortel ne doit savoir que nous sortons sur Terre, c'est ainsi.
—Sterenn, ma belle... ! recula frère Antoine effrayé.
—Ne soyez pas ridicule ! Une étoile et un vermisseau...
—STERENN !
« Je savais que nous ne pouvions vous faire confiance, misérable mortel ! Le mensonge coule dans vos veines, tout comme ceux de votre nature.
—Nous ?
—Je suis Karrkam, sœur de l'étoile Sterenn. Depuis le sombre firmament j'ai observé vos faits et gestes : de votre appel à l'aide, à votre innommable traitrise. Le temps a rendu ma chère sœur faible et insensée. Aucun mortel ne doit savoir que nous sortons sur Terre, c'est ainsi.
—Sterenn, ma belle... ! recula frère Antoine effrayé.
—Ne soyez pas ridicule ! Une étoile et un vermisseau...
—STERENN !
—CESSEZ
DE L'APPELER !... Elle ne viendra pas ! Cette belle lueur à
laquelle vous vous raccrochez depuis votre départ de la forêt n'est
qu'une illusion fomentée pour vous mener jusqu'à moi... Ma sœur
ne brille plus depuis que vous avez dévoilé son existence. Je ne
vous laisserai pas une occasion de me tromper !... Votre châtiment ne
sera pas la mort, mais une existence infinie, passée à fixer les
étoiles. Vos os ne seront plus que branches et rameaux, tendus pour
toujours vers votre amour disparu. Votre sang sera une sève
amère, votre peau une écorce dure, rongée par les insectes et les
âges. Condamnée à l'immobilité, à la renonciation, vous ne serez
plus qu'un hêtre las, infecté par une patience tourmentée. »
Empli d'effroi, glacé par ces paroles diaboliques, le frère Antoine s'enfuit. Encore assuré de trouver Sterenn, il retourna au milieu de leur forêt. Mais, c'est la silhouette obscure de Karrkam qu'il trouva devant lui, haute et angoissante.
Empli d'effroi, glacé par ces paroles diaboliques, le frère Antoine s'enfuit. Encore assuré de trouver Sterenn, il retourna au milieu de leur forêt. Mais, c'est la silhouette obscure de Karrkam qu'il trouva devant lui, haute et angoissante.
« Inutile
de fuir frère Antoine. Le feu du ciel vous enchaîne déjà à la
terre. Vous ne pourrez plus jamais vous échapper ! »
L'étoile sombre s'évanouit parmi les ténèbres, abandonnant ainsi le voyageur à son triste sort.
Alors que l'aube illuminait déjà l'horizon, et que le dernier astre scintillait sur le voile nocturne, un étrange événement prit place dans la forêt. Sur le lieu de cette rencontre magique entre un homme et une étoile, un arbre chétif venait d'apparaitre.
Bien des années passèrent avant que ce jeune arbre devienne un majestueux hêtre solitaire, perdu parmi les houx et les chênes bruns. Ses grandes branches sinueuses, tendues vers les cieux, semblent implorer quelque pardon. Ces bras moussus, allongés vers Sterenn l'étoile polaire, paraissent pétrifiés par le temps. Mais bien salutaire devint ce hêtre immense, au tronc imposant, pour qu'en son sein vienne se reposer de nouveaux pèlerins égarés. Ainsi naquit le superbe hêtre solitaire, le Hêtre du Voyageur...
L'étoile sombre s'évanouit parmi les ténèbres, abandonnant ainsi le voyageur à son triste sort.
Alors que l'aube illuminait déjà l'horizon, et que le dernier astre scintillait sur le voile nocturne, un étrange événement prit place dans la forêt. Sur le lieu de cette rencontre magique entre un homme et une étoile, un arbre chétif venait d'apparaitre.
Bien des années passèrent avant que ce jeune arbre devienne un majestueux hêtre solitaire, perdu parmi les houx et les chênes bruns. Ses grandes branches sinueuses, tendues vers les cieux, semblent implorer quelque pardon. Ces bras moussus, allongés vers Sterenn l'étoile polaire, paraissent pétrifiés par le temps. Mais bien salutaire devint ce hêtre immense, au tronc imposant, pour qu'en son sein vienne se reposer de nouveaux pèlerins égarés. Ainsi naquit le superbe hêtre solitaire, le Hêtre du Voyageur...
Marie Sullivan
Septembre 2012
Vraiment pas mal l'article ! Partir d'un arbre atypique pour en faire une légende n'est pas donné à tout le monde, notamment pour moi qui suis loin d'être un littéraire.
RépondreSupprimerLe rédaction n'est pas du tout soporifique, contrairement à certains sites d'heroic fantasy où l'on peut apercevoir des commentaires vendeurs de sommeil.
Les dialogues sont simples, clairs, nets et précis, parfaits pour un lecteur amateur. Les onomatopées sont bien choisies, le « Scritch, Scritch, Scritch » était vraiment pas mal ^^
Un point m'a beaucoup plu, celui du nom de l'arbre. En effet, on ne connait ce dernier qu'à la fin du récit, ce qui donne un charme hors du commun au texte, le Hêtre du Voyageur reste gravé dans notre tête.
Si tu tombes sur un "organisme" de la nature aussi atypique que le Hêtre, il serait intéressent de rédiger une autre légende ^^