Nuit froide tâchée
d'étoiles,
aux confins de l'ouest
sauvage
Forêt feutrée, sombre
voile
en quête d'un autre âge.
Près d'un feu bleuté,
assise
seule, guidée par les
brumes
venues des montagnes
grises,
j'erre au gré de cette
plume.
Le vent glisse sur les
cimes
transporte les voix
anciennes
qui me susurrent des rimes
sacrées, de gloire et de
peines.
Mes racines s'entremêlent
serpentent sur les chemins
tracent des cercles
anciens
me rappellent d'où je
viens.
La pensée ancienne d'un
père,
perdu dans l'histoire
meurtrie
par l'erreur et la folie,
surgit en pleine lumière.
Peuple ancestral qui se
meurt,
périt sous le feu des
armes
sombres des blancs
voyageurs,
et emplit mes yeux de
larmes.
Février 2012
Marie Sullivan
C'est très beau. Je te savais douée avec les mots, je te sais maintenant douée avec les rimes.
RépondreSupprimerJe suis séduite par ce texte. Vraiment beau, reprenant l'histoire, les origines avec la nature.
RépondreSupprimerTrès romantique dans l'âme, j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMa chère et romantique Mary, je vous lis avec grand plaisir :-)
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